Un champignon qui prolifère dans certaines zones à risque

La mérule, ce redoutable champignon destructeur du bois, n’affecte pas toutes les régions de la même manière. Son développement dépend de plusieurs facteurs, notamment le climat, l’humidité et l’ancienneté des bâtiments. Certaines zones de France sont particulièrement touchées et doivent redoubler de vigilance.

Les régions les plus concernées par la mérule

🔎 La Bretagne
La Bretagne est l’une des régions les plus touchées par la mérule en France. Son climat océanique, avec des précipitations fréquentes et une forte humidité, crée des conditions idéales pour le développement de ce champignon. Les maisons anciennes en pierre, souvent mal ventilées, sont particulièrement vulnérables.

🔎 Les Hauts-de-France
Dans le Nord et le Pas-de-Calais, la mérule est un problème récurrent, notamment dans les habitations anciennes où l’humidité s’accumule facilement. La pluviométrie élevée et les maisons avec des caves mal aérées favorisent sa prolifération.

🔎 La Normandie
Avec un climat proche de celui de la Bretagne, la Normandie fait également partie des régions à risque. La présence de maisons anciennes et d’infiltrations fréquentes dans les charpentes et les façades contribue au développement de la mérule.

🔎 Les Pays de la Loire
Certaines zones des Pays de la Loire, notamment proches du littoral ou dans des secteurs boisés et humides, sont exposées à ce champignon. La présence de nombreux bâtiments anciens en pierre et en bois favorise son apparition.

🔎 Le Grand Est
Dans cette région, la mérule se développe particulièrement dans les maisons anciennes en pierre avec des charpentes en bois. L’humidité ambiante et les faibles températures en hiver créent des conditions favorables à sa propagation.

Pourquoi ces régions sont-elles plus touchées ?

La prolifération de la mérule est avant tout liée à trois facteurs :

  1. Un taux d’humidité élevé dû à un climat pluvieux ou à des problèmes d’infiltration.
  2. Des bâtiments anciens avec des structures en bois, souvent mal ventilées.
  3. Un manque de rénovation ou des travaux ayant modifié l’aération naturelle des bâtiments.

Comment se protéger si vous habitez une région à risque ?

Surveillez l’humidité : Vérifiez régulièrement votre toiture, vos murs et votre sous-sol.
Aérez votre logement : Une bonne ventilation permet d’éviter l’accumulation d’humidité.
Réagissez vite en cas de doute : Si vous observez des signes de mérule (bois friable, filaments blancs ou orangés, odeur de champignon), faites appel à un spécialiste.

Conclusion

Certaines régions françaises sont plus exposées à la mérule en raison de leur climat et de leur architecture. Si vous habitez l’une d’elles, une vigilance accrue et un bon entretien de votre maison sont essentiels pour éviter ce fléau destructeur.

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